
Depuis le début de l'année, une épidémie de choléra frappe durement l'Angola, causant au moins 108 décès, principalement dans la capitale Luanda. Le pays, malgré ses ressources pétrolières, peine à endiguer la propagation de la maladie, accentuée par la pauvreté et un manque criant d’infrastructures sanitaires.
Selon le ministère de la Santé, 3 147 cas ont été recensés depuis le 7 janvier, dont près de la moitié à Luanda. Les victimes, âgées de 2 à 100 ans, se répartissent entre la capitale (48 décès) et la province voisine du Bengo (43 décès).
Le choléra, une infection intestinale aiguë transmise par l’eau et les aliments contaminés, provoque une déshydratation rapide qui peut être fatale en quelques heures sans traitement. Malgré des solutions simples comme la réhydratation orale et les antibiotiques, l’épidémie continue de s’aggraver.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur une augmentation de 71 % des décès liés au choléra dans le monde, avec une hausse inquiétante de 125 % en Afrique. Face à cette crise sanitaire, l’Angola se retrouve une fois de plus confronté à ses défis structurels et à l’urgence d’améliorer ses conditions d’hygiène et d’accès aux soins.