Couverture live

Le Venezuela suspend les vols avec le Panama, la République Dominicaine, le Pérou et le Chili

Actualités
vendredi 04 octobre 2024
14:25
Écoutez l'article
Le Venezuela suspend les vols avec le Panama, la République Dominicaine, le Pérou et le Chili
Medi1News + MAP
Écoutez l'article

Après la fraude massive qui a caractérisé les dernières élections présidentielles au Venezuela, l’isolement du régime s’est poursuivi de plus belle suite à la suspension des vols avec quatre pays de la région latino-américaine.

Le régime a annoncé la suspension des vols commerciaux qui reliaient ce pays avec le Panama, la République Dominicaine, le Pérou et le Chili, arguant que cette décision vise à "protéger" le Venezuela.

Selon la télévision vénézuélienne, le régime a adopté cette décision pour « empêcher les personnes ayant des intentions néfastes d'entrer » à partir de ces quatre pays.

Le ministre des transports du régime, Ramon Velasquez, a expliqué qu’il s'agit d'une "situation d'extrême sécurité" pour "maintenir le contrôle de tous les passagers, nationaux et étrangers", qui arrivent au Venezuela.

Outre les quatre pays concernés par la suspension des liaisons aériennes avec le Venezuela, presque tous les pays de la région ont refusé de reconnaitre la proclamation du chef sortant du régime, Nicolas Maduro, comme nouveau président élu du Venezuela.

Ils ont tous exigé la publication des PV des bureaux de vote qui prouveraient les résultats contestés par l’opposition.

Le rival de Maduro au scrutin présidentiel, Edmundo Gonzalez, qui a été exfiltré vers l’Espagne, est reconnu comme le gagnant légitime de cette élection par de nombreux pays.

Depuis le 28 juillet dernier, le régime vénézuélien ne cesse de nourrir des crises diplomatiques successives avec la majorité des pays latino-américains, y compris ses anciens amis, tels que la Colombie et le Brésil.

Plus récemment, la justice argentine a ordonné "l'arrestation immédiate" de Nicolas Maduro, pour son implication dans des "violations graves des droits de l'homme" et "crimes contre l'humanité".

A Genève, quelque 45 pays ont exigé, fin septembre dernier devant le Conseil des droits de l'Homme de l’ONU (CDH), que le régime vénézuélien « mette fin à la vague de répression contre les opposants politiques et les manifestants, qui s'intensifie dans tout le pays » et de libérer immédiatement toutes les personnes arbitrairement arrêtées.

Enfin, la "Mission onusienne d'établissement des faits pour le Venezuela" a averti que le risque de désintégration de l'État de droit au Venezuela "est très élevé", à cause de la recrudescence des cas de violation des droits de l’homme.