Le tueur présumé de Rebecca Cheptegei est décédé lundi soir des suites des blessures subies lorsqu’il avait immolé l’athlète ougandaise, décédée jeudi dernier, ont annoncé des médias locaux.
Brûlé à 30% lors de l’attaque, l’auteur présenté comme le compagnon de la marathonienne a été transféré à l’hôpital universitaire d’Elodret (ouest) où il a succombé à ses blessures.
La tragédie s’est produite le 1er septembre lorsque l’homme avait aspergé sa victime d’essence avant de l’immoler dans son domicile. L’athlète ougandaise avait été admise à l’unité des soins intensifs du même hôpital après avoir été brûlée à plus de 80%.
L’ONU a fermement condamné le “meurtre violent” de l’athlète ougandaise alors que le comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris lui a rendu hommage à l’issue du marathon paralympique.
La mort tragique de Cheptegei, 44ème de l’épreuve du marathon lors des JO de Paris, a relancé le débat sur les violences subies par les femmes sportives au Kenya, étant la troisième athlète féminine tuée dans le pays depuis 2021.
En octobre 2021, l'athlète kényane Agnes Tirop (25 ans) avait été retrouvée morte dans son domicile à Iten, un lieu d’entraînement prisé des coureurs de fonds. Son compagnon, arrêté et poursuivi pour meurtre, est accusé de lui avoir asséné plusieurs coups de couteaux au niveau du cou.
Double médaillée de bronze sur 10.000 mètres aux championnats du monde, elle était considérée comme une étoile montante de l'athlétisme dans son pays.
En avril 2022, une autre athlète bahreïnie d'origine kényane, Damaris Mutua, avait été retrouvée morte dans la même région d’Iten. Son compagnon est soupçonné de l'avoir tuée.