La justice tunisienne a validé un sixième candidat à la présidentielle. Le Tribunal administratif a annoncé vendredi la réintégration d'Imed Daïmi, ancien conseiller du président Moncef Marzouki, après avoir accepté son recours en appel. Cette décision reste à confirmer par l'autorité électorale. Récemment, le Tribunal a également validé les candidatures de Mondher Zenaïdi, ancien ministre sous Ben Ali, et d'Abdellatif Mekki, ex-dirigeant du mouvement Ennahdha.
Avec ces validations, ces candidatures pourraient-elles influencer le résultat de l'élection présidentielle ? Quel est le potentiel de Mondher Zenaïdi face au président Kais Saied ? Par ailleurs, que peut-on dire des critiques émises par des ONG sur le processus de sélection des candidats, notamment les emprisonnements et poursuites judiciaires ?
Éléments de réponse avec Mahmoud Hassan, professeur de droit privé à l'université de Tunis.