
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a appelé à limiter l'empreinte environnementale croissante de l'économie numérique, afin d'assurer une transition plus durable pour l’avenir de la planète.
"Nous nous trouvons à un moment crucial, où la voie que nous choisirons en matière de numérisation aura un impact significatif sur notre environnement et, en fin de compte, sur l'avenir de notre planète", a indiqué le chef du service “commerce électronique et économie numérique” à la CNUCED, Torbjorn Fredriksson, cité par un communiqué rendant compte des travaux de la session de la eWeek sur "l'économie numérique et la durabilité environnementale", organisée récemment par la Conférence et le Programme des Nations Unies pour l'environnement.
La Conférence a, dans le contexte de la COP28, alerté sur les traces laissées par la transformation numérique sur la planète en raison de l'épuisement des matières premières, de la consommation en énergie et en eau, de la pollution et des déchets.
Selon la CNUCED, l'augmentation des activités en ligne, telles que la diffusion de vidéos et le téléchargement de fichiers, demande plus d'énergie et libère donc plus d'émissions.
Le commerce électronique entraîne des coûts environnementaux, comme les déchets générés par le flux de colis et les émissions de gaz à effet de serre liées aux livraisons du dernier kilomètre et aux retours, a-t-on ajouté.
La CNUCED a, à ce titre, souligné que les technologies basées sur les données, telles que l'Internet des objets, la robotique et l'intelligence artificielle (IA), peuvent permettre de suivre l’évolution du changement climatique, d’optimiser l'utilisation de l'énergie et les processus de production, et de promouvoir l'adoption de technologies à faibles émissions.