
Le ministre de la Défense de la Finlande, Antti Hakkanen, a annoncé que son pays continuait d'examiner la politique de l'OTAN concernant les armes nucléaires, tout en réaffirmant son intention de "demeurer un État dénucléarisé".
D'une manière générale, la Finlande ne devrait prendre aucune initiative visant à limiter la mise en œuvre de la dissuasion nucléaire de l'OTAN, a indiqué M. Hakkanen lors d'une entrevue accordée au journal finlandais, "Ilta-Sanomat".
La Finlande reste résolument attachée à son statut d'État non doté d'armes nucléaires, a-t-il dit, notant qu'il n'y avait "aucune perspective de stocker ou de déployer des armes nucléaires dans de nouveaux endroits.
La politique de défense collective de l'OTAN repose sur cinq composantes majeures, à savoir les armes conventionnelles, la guerre conventionnelle, la dissuasion nucléaire, la défense antimissile, la défense spatiale et la cyberdéfense.
La décision de la Finlande de soumettre sa candidature à l'OTAN en mai 2022, quelques mois après le début de la guerre en Ukraine, a été un développement significatif sur la scène internationale. Cette démarche a abouti à l'adhésion de la Finlande à l'alliance en avril 2023.
La position de la Finlande vis-à-vis de la dissuasion nucléaire de l'OTAN et son engagement continu en faveur de la dénucléarisation démontrent la complexité des enjeux de sécurité auxquels les nations européennes sont confrontées, dans un contexte géopolitique en évolution constante.