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Li Changlin réitère la position de son pays critiquant la visite à Taïwan de Nancy Pelosi

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jeudi 11 août 2022
15:51
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Li Changlin réitère la position de son pays critiquant la visite à Taïwan de Nancy Pelosi
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Medi1News + MAP
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L'ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin, a réitéré, jeudi à Rabat, la position de son pays critiquant la visite à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, qualifiant ce voyage d’évènement "grave" qui "viole le principe d’une seule Chine".

Lors d’un point de presse tenu au siège de l’ambassade de Chine, Li a précisé que cette visite controversée est un acte qui "trahit les engagements américains envers la Chine".

Le diplomate chinois a cité, à cette occasion, les mesures prises par Pékin en réaction à cette visite, dont les "sanctions contre Mme Pelosi et ses proches", "la tenue d’exercices militaires transparents" près de Taïwan et "l’annulation de projets bilatéraux de coopération".

"Nous n’avons d’autre choix que de défendre notre souveraineté, notre intégrité, et nous disons que le principe de non-ingérence dans les affaires des Etats souverains ne peut pas être ignoré ou abandonné, sinon le monde sera ramené à la loi de la jungle", a-t-il dit.

"Le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers", a-t-il expliqué, notant que "jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine".

L’ambassadeur de Chine a saisi cette occasion pour se féliciter de "l’excellence" des relations entre Rabat et Pékin, remerciant le Maroc pour son "soutien constant à tous les dossiers d'intérêts vitaux pour la Chine".

Le diplomate chinois a rappelé, dans ce cadre, le vote du Maroc en 1971 en faveur du retour de la Chine au sein des Nations unies.

Nancy Pelosi est le premier haut responsable américain à se rendre à Taïwan depuis la visite effectuée à l'île, en 1997, par le président de la Chambre des représentants de l'époque, Newt Gingrich.

Après la visite de Pelosi, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait réitéré, lors d'une conférence de presse, que "rien n'a changé par rapport à la politique américaine d'une seule Chine".

"Nous ne soutenons pas l'indépendance de Taïwan", a tenu à préciser le chef de la diplomatie américaine.