La mission des Nations Unies en RD Congo (Monusco) a regretté "profondément" l'expulsion par le gouvernement congolais de son porte-parole Mathias Gillmann et a pris "note" de la demande formulée par les autorités congolaises, dans un communiqué.
"La Monusco regrette l'expulsion de son porte-parole par le gouvernement congolais", affirme jeudi un communiqué de la Monusco, qui "prend acte" de cette "décision du gouvernement de la République démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays".
Toutefois, "la Mission s'engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en oeuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité", ajoute le communiqué.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula avait demandé mercredi à la Monusco de tout faire pour que Gillmann quitte le territoire congolais dans "le plus bref délai", invitant la mission à accorder "le bénéfice de l'urgence" à cette demande.
"Les propos tenus par M. Gillmann affirmant que la Monusco ne disposait pas de moyens militaires pour faire face au M23 sont à la base de la tension actuelle.
''Nous avons demandé amicalement à la Monusco qu'il quitte le pays", avait déclaré mercredi, une source gouvernementale sous couvert d'anonymat.