Dix personnes dont des volontaires pour la défense de la patrie et des civils ont été tuées mercredi dans la commune de Bouroum, dans la province du Namentenga de la région du Centre-Nord, par des individus armés, a rapporté jeudi l'Agence d'information du Burkina Faso (AIB).
Selon la même source, l'attaque a fait au moins trois blessés qui ont été transportés à l'hôpital.
Cinq mois après son arrivée au pouvoir par un coup d'Etat au Burkina Faso en promettant de faire de la sécurité une "priorité", le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, est sous pression après l'attaque terroriste de Seytenga qui a fait 86 morts.
Ce massacre, le deuxième le plus meurtrier de l'histoire du pays, est venu s'ajouter à un regain des violences jihadistes ces dernières semaines.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques armées, attaques qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, selon les autorités.