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Affaire Pegasus: la recevabilité des poursuites du Maroc examinée au tribunal de Paris

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jeudi 27 janvier 2022
19:15
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La justice française a ouvert mercredi l'examen de la plainte du Maroc dans un procès en diffamation contre des ONG et des médias français qui ont accusé le Royaume de les avoir espionné, via le logiciel "Pegasus".

Dans son réquisitoire, la procureure a plaidé l'irrecevabilité, arguant que les États n'ont pas la qualité d'intenter des procès en diffamation au nom de la loi française de 1881 sur la liberté de la presse, sauf que dans cette affaire les choses sont différentes.

Le Maroc a joué, depuis le début, la carte de la transparence démentant catégoriquement les allégations mensongères d'Amnesty international et du Consortium Forbidden Stories.

Preuves à l'appui, le Royaume n'a pas hésité à mener une contre-expertise scientifique de haute précision qui a démontré le caractère mensonger de ces allégations.

A travers ce procès en diffamation, le Maroc use tout simplement de son droit de réclamer réparation des préjudices et des torts subis, car les accusations sont graves et portent atteinte à son image, à son honneur et à sa réputation.

Pour l'avocat du Royaume, Maître Olivier Baratelli, les médias français qui font objet de la plainte "ne veulent surtout pas que l'on aborde le fonds du dossier, car aujourd'hui l'enquête menée en France a révélé que ce qu'ils ont avancé était faux et que le Maroc n'a jamais utilisé le logiciel Pegasus".