Alors que les femmes et les jeunes filles sont en première ligne dans la crise Covid-19, l'Union pour la Méditerranée mobilise décideurs et représentants de gouvernements du pourtour méditérrannéen sur l'urgence de prendre en compte la situation particulière des femmes.
Anna Dorangricchia, Experte sur l’égalité des genres à l’Union pour la Méditerranée, était l'invitée de la rédaction pour nous en parler. Elle s'exprime depuis Barcelone dans le cadre de la conférence #Women4Mediterranean qui accueille ministres, représentants des organisations onusiennes et experts des pays de la Méditerranée.
"Au niveau mondial, toutes les données indiquent que les risques pour les femmes et les jeunes filles de revenir dans une situation de pauvreté est très importante. Selon les Nations Unies, il y aura plus de 400 millions de femmes et jeunes filles qui d'ici 2021 vont vivre avec moins de 2 euros par jour et cela aura un impact sur le plan régional dans les pays de la Méditerranée".
"Cela veut dire que les mesures économiques mises en place par les pays devraient prendre en compte la situation particulière des femmes car elles sont les plus touchées et les plus représentées dans les secteurs économiques affectés par la crise comme le tourisme, mais aussi les plus représentées dans l'assistance socio-sanitaire et la distribution alimentaire."